2007-07-31

That's all folks (2)

Io le isole non le ho mai capite. Con tutto quel mare attorno, poverine…

Trämålning


RIDDAREN: Vem är du?
DÖDEN: Jag är Döden.
RIDDAREN: Kommer du för att hämta mig?
DÖDEN: Jag har redan länge gått vid din sida.
RIDDAREN: Det vet jag.
DÖDEN: Är du beredd?
RIDDAREN: Min kropp är rädd, inte jag själv.
[DÖDEN: Nåja, det är ju ingenting att skämmas över.]

Riddaren har rest sig upp, han fryser. Döden öppnar sin kappa för att lägga den kring Riddarens axlar.

RIDDAREN: Vänta ett ögonblick.
DÖDEN: Så säger ni alla. Men jag lämnar inga uppskov.
RIDDAREN: Du spelar ju schack, inte sant?

En glimt av intresse tänds i Dödens ögon.

DÖDEN: Hur vet du det?
RIDDAREN: Åh, jag har ju sett det på målningar och hört det i visorna.
DÖDEN: Ja, jag är verkligen en ganska skicklig schackspelare.
RIDDAREN: Du kan ändå inte vara skickligare än jag.

Han letar i sin stora påse som han haft bredvid sig och tar fram ett litet schackspel, sätter försiktigt ner det och börjar ställa upp pjäserna.

DÖDEN: Varför vill du spela schack med mig?
RIDDAREN: Det är min sak.
DÖDEN: Det har du rätt i.
RIDDAREN: Villkoret är att jag får leva så länge jag står dig emot. Spelar jag dig matt, friar du mig. [Är vi överens?]

Riddaren räcker fram sina båda händer mot Döden, som ser på honom med ett plötsligt leende. Döden pekar. Riddaren öppnar handen. Där ligger en svart bonde.

RIDDAREN: Du fick svart!
DÖDEN: Det passar ju bäst så. Inte sant?

[In: Det Sjunde Inseglet (1957), Ingmar Bergman (1918 - 2007)]

2007-07-30

That's all folks

Emily Jane Brontë, July 30, 1818;

Sir Henry Spencer Moore, July 30, 1898;

Eunice Muñoz, July 30, 1928;

Arnold Alois Schwarzenegger, July 30, 1947;

Frank Stallone, Jr., July 30, 1950;

Kate Bush, July 30, 1958;

Jürgen Klinsmann, July 30, 1964;

2007-07-29

silly season

Coisas lindas no YouTube = merda

2007-07-28

interlude lindy hop



2007-07-26

From the woods of California: The Doors





















The craftsman - Vol. XXI, Number 5 - Eastwood, N.Y.: United Crafts, February 1912
The Doors

11 rue Larrey

Original Version
1927, New YorkCollection
Fabio Sargentini, Rome
wooden door
readymade?
220 x 62.7 cm
Replicas:
1) 1961, Amsterdam
Made by K. G. Pontus Hulten and Daniel Spoerri
Destroyed at close of exhibition

2) 1963, Milan
Collection of Alexina Duchamp, FranceCollection of Arturo Schwarz, Milan
Two full-scale photographs taken on-site

3) 1963, Paris
Made by carpenterWood door, replacing original version (purchased by Cordier and Ekstrom, New York)

2007-07-24

Hors-champ


"C'est d'après le roman d'Alberto Moravia.
Il y a Brigitte Bardot et Michel Piccoli.
Il y a aussi Jack Palance et Giorgia Moll.
Et Fritz Lang.
Les Prises de vue sont de Raoul Coutard.
Georges Delerue a écrit la musique.
Et le son a été enregistré par William Sivel.
Le montage est d'Agnès Guillemot.
Philippe Dussart c'est occupé de la régie avec Carlo Lastricatti.
C'est un film de Jean-Luc Godard.
Il est tourné en Scope et tiré en couleur par GTC
à Jouinville.
Il a été produit par Georges de Beauregard et Carlo Ponti, pour les sociétés
Rome-Paris Films, Concordia, Compagnia Cinematograffica Champion à Rome.
'Le cinéma', disait André Bazin, 'substitut à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs.'
«Le Mépris» est l'histoire de ce monde."

[Au générique.]

[Et puis, à la fin:]

SILENZIO!


[Samuel van HOOGSTRATEN, "Vue d'intérieur", ou "Les Pantoufles" (título tradicional dado no séc. XIX), entre 1654 e 1662. No Museu do Louvre, doado em 1932, como um Vermeer, pela princesa Louis de Croÿ. No séc. XIX pensou-se que se tratava de um pastiche do séc. XVIII ou inícios do séc. XIX, enquanto outros achavam que era um quadro de Pieter de Hooch, chegando ao cúmulo de inscreverem as iniciais deste.
O quadro dentro do quadro parece a "Admoestação parental" de Ter Borch (1654), mas nem tudo o que parece é, e, segundo parece, o parecer dos peritos mais recentes é de que se trata de uma reprodução de um quadro de Caspar Netscher, discípulo de Ter Borch, que terá feito uma versão no mesmo ano ou seguinte. Mas nada disto é líquido, pelo que proponho a confrontação e juízo a vossas excelências aqui e aqui.]

Mise en abîme


Bayle relatou algures que uma menina veio ao mundo grávida de uma outra menina que deu à luz oito dias após o seu próprio nascimento.


Torquemada relata na sua 6ª jornada, que num lugar de Espanha uma jumenta estava de tal modo prenhe que, no momento de parir, rebentou e saiu dela uma mula que morreu incontinente, tendo, como a mãe, um ventre tão grande e inchado que o dono quis saber o que tinha dentro. Abriu-se e lá se encontrou uma outra mula, a qual estava prenhe.

Dicionário Infernal Collin de Plancy 1825
Tradução Ana Hatherly

2007-07-21

Les Dreyfus

[Caran d'Ache (Emmanuel Poiré), "Le dîner en famille" dans Le Figaro, ca. 1895]

"Monsieur le Président,
(...)
Un homme néfaste a tout mené, a tout fait, c'est le colonel du Paty de Clam, alors simple commandant. Il est l'affaire Dreyfus tout entière, on ne la connaîtra que lorsqu'une enquête loyale aura établi nettement ses actes et ses responsabilités. Il apparaît comme l'esprit le plus fumeux, le plus compliqué, hanté d'intrigues romanesques, se complaisant aux moyens des romans-feuilletons, les papiers volés, les lettres anonymes, les rendez-vous dans les endroits déserts, les femmes mystérieuses, qui colportent, la nuit, des preuves accablantes. C'est lui qui imagina de dicter le bordereau à Dreyfus ; c'est lui qui rêva de l'étudier dans une pièce entièrement revêtue de glaces ; c'est lui que le commandant Forzinetti nous représente armé d'une lanterne sourde, voulant se faire introduire près de l'accusé endormi, pour projeter sur son visage un brusque flot de lumière et surprendre ainsi son crime, dans l'émoi du réveil. Et je n'ai pas à tout dire, qu'on cherche, on trouvera. je déclare simplement que le commandant du Paty de Clam, chargé d'instruire l'affaire Dreyfus, comme officier judiciaire, est, dans l'ordre des dates et des responsabilités, le premier coupable de l'effroyable erreur judiciaire qui a été commise.
(...)
Mais cette lettre est longue, monsieur le Président, et il est temps de conclure.

J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son oeuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.

J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités du siècle.

J'accuse le général Billot d'avoir eu entre les mains les preuves certaines de l'innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s'être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l'état-major compromis.

J'accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s'être rendus complices du même crime, l'un sans doute par passion cléricale, l'autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l'arche sainte, inattaquable.

J'accuse le général de Pellieux et le commandant Ravary d'avoir fait une enquête scélérate, j'entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace.

J'accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d'avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu'un examen médical ne les déclare atteints d'une maladie de la vue et du jugement.

J'accuse les bureaux de la guerre d'avoir mené dans la presse, particulièrement dans l'Éclair et dans L'Echo de Paris, une campagne abominable, pour égarer l'opinion et couvrir leur faute.

J'accuse enfin le premier conseil de guerre d'avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j'accuse le second conseil de guerre d'avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d'acquitter sciemment un coupable.
(...)
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'assurance de mon profond respect.

Émile Zola , 13 janvier 1898"

[Dans Le Figaro, 13 Janvier 1898, "J'Accuse", a propos de L'affaire Dreyfus]

[No mapa, o disco vermelho indica Gérard Louis-Dreyfus & família. O diâmetro do disco corresponde à dimensão da fortuna. In: Forbes Magazine]

Para ver um elemento da família Louis-Dreyfus a dançar, clique.

2007-07-17

VideoGag



[Auguste et Louis Lumière, "Le Jardinier et le petit espiègle" (1895), d'après "L'arroseur" de Hermann Vogel (1887)]

2007-07-12

Glückwunsch!



Entschuldigung ?

Mazal Tov





Gag de Pleg Bog - 365 dias = 0 (zero)



















Thirty days hath September,

April, June, and November.

All the rest have thirty-one,
excepting February alone,
which hath twenty-eight.
Leap year cometh one year in four,
in which February hath one day more.

2007-07-11

Psicologia del Gag

"CHI RIDE forte arriva a lagrimare. E, anche in un senso più intrinseco, il vero ridere non è tanto lontano dal pianto. Una strana inversione nei nostri sentimenti ci fa provare un'impressione di gaiezza quando vediamo soffrire, lottare, spaventarsi uomini che siano, per qualche aspetto, "inferior": basta per esempio, che invece d'esse 'belli', l'avvenimento e i protagonisti di esso presentino qualche deformità espressi va e che lo spettacolo sia o chiaramente avulso dalla realtà (trasportato, diciamo, nella stera dell'arte), oppure che si tratti di disgrazie o difetti non troppo gravi. L'insufficienza dell'uomo, dunque, e le sue disgrazie, nonchè una certa sua astuta maniera di eludere le potenze avverse, ci fanno ridere."

["Psicologia del «Gag»", Rudolf Arnheim (July 15, 1904 - June 9, 2007), in
«Cinema», 10, 25 Nov. 1936: 378-379.]
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American Philosopher?



[From "American Philosopher" by Phillip McReynolds
Richard Rorty (October 4, 1931 in NYC - June 8, 2007)]
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2007-07-04

Hatshepsut - a mais nobre das damas


Retrato de huma Dama
por o Padre Eusebio de Matos.

I. Podeis dezafiar com bizarria
Só por só, cara a cara, bella Aurora,
Que a Aurora nem só cara vos faria,
Vendo taõ boa cara em vós, Senhora:
Senhora sois do Sol, e luz do dia,
Do dia, em que nascestes até agora,
Que se a Aurora foy luz por sua estrella,
Duas tendes em vós a qual mais bella.

II.Sey que vos dera o Sol o seu thesouro,
Pelo negro gentil desse cabello,
Taõ bello, q em ser negro foy desdouro
Do Sol, q por ser de ouro foy taõ bello:
Bella sois, e sois rica sem ter ouro,
Sem ouro haveis ao Sol de convencello,
Que se o Sol por ter ouro he celebrado,
Sem ter ouro esse negro he adorado.


De Bernardo Vieira
Pelos mesmos consoantes
Applicando-as a hum Cadaver.

Quem vos mostra mudada a bizarria
Da cara, q a luz dava à bella Aurora
Creyo nenhuma affronta vos faria,
Se a morte contemplara em vós Senhora:
Porque sem luz vereis naquelle dia
A cara, que brilhar vedes agora,
Porque entaõ haveis ter só por estrella
Ver em cinza desfeita a cara bella.

Horror será entaõ esse thesouro,
Que hoje naufraga, em ondas de cabello,
Trocando com mortífero desdouro
Em fealdades quanto tem de bello:
Por mais rico se vence agora o ouro,
Entaõ a terra ha de convencello,
Que quem na vida vive celebrado
Perde na morte as prendas de adorado.

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